Glossaire des soins de la peau
Navigation
Les soins de la peau
La peau et l'âge
Les soins des mains
Les peaux spéciales
Les traitements médicaux

Chez le chirurgien
Chez le dermatologue
Chez le généraliste
Entretien des ongles
Maladies des ongles
Soins des pieds
Crèmes de jour
Crèmes de soins
Démaquillants
Désincrustation
Fards
Fonds de teint
Instituts de beauté
Masques de beauté
Poudres
Rouges a lèvres
Toniques
Traitements antirides
Peau épaisse
Peau fine
Problèmes peau grasse
Soins peau grasse
Problèmes peau séche
Soins peau séche
Épilation
Friction
Massage
Saunas et hammam
Savons

Chez le dermatologue

Le dermatologue n'est pas seulement consulté pour les maladies de peau. Bon nombre de clientes le sollicitent pour réparer les dégâts que de mauvaises habitudes ont causés à leur beauté.

La sclérose de la couperose.

C'est le dermatologue qui fait disparaître la couperose, lui qui pratique le vrai peeling, parfois la dermabrasion, utile sur certaines peaux abîmées, dans certains cas l'épilation électrique et la sclérose des glandes sudoripares des aisselles. La couperose, on l'a vu, se traite par électrocoagulation, plus rarement par application de neige carbonique ou azote liquide. Elle donne le teint rouge, congestif, et gâche le maquillage. Qu'elle soit accentuée ou pas, le dermatologue la fait disparaître en plusieurs séances espacées d'une quinzaine de jours. Il se sert d'un appareil à électrocoagulation, qui ressemble à un poste de radio et qui est générateur de courant de haute fréquence. Suivant l'instrument qu'on y relie, le courant coupe, coagule ou cautérise.

La décoloration des taches de peau et l'ablation des tumeurs.
On peut relier à cet instrument un bistouri, qui n'a de bistouri que le nom : c'est en fait un fil rigide. Ce fil permet de retirer la peau dans toute son épaisseur sans la faire saigner, car il coagule en même temps. Il enlèvera facilement les grains de beauté colorés dans les régions où les cicatrices ont tendance à se distendre (nuque, tronc, palmes des mains, plante des pieds), dos (près des attaches des bretelles où les frottements provoquent des inflammations). On l'emploie encore pour sectionner les pendulums, petites larmes de chair à base étranglée. En quelques secondes et sans souffrance, ces disgrâces sont supprimées.
Au poste émetteur peut également être reliée une aiguille à diathermocoagulation. Elle agit en produisant une forte chaleur qui détruit les tissus indésirables. Elle peut faire disparaître les taches de vin étoilées ou angiomes, ou coaguler les petits vaisseaux apparents de la couperose en réseau (ce même instrument permet de scléroser les varices). On pique l'aiguille très fine dans chaque vaisseau et l'on fait passer le courant pendant un dixième de seconde. A chaque piqûre, le vaisseau touché s'affaisse en pâlissant instantanément car le sang n'y passe plus.
A l'aide de cette aiguille, le médecin peut encore traiter la rosacée, fréquente au retour d'âge. Au bout de trois ou quatre jours, des croutelles se forment qui persistent deux semaines. Les séances ne peuvent donc être rapprochées.

L'épilation électrique.

Dans le cas de l'épilation électrique, on fait passer le courant pendant un temps très bref dans une fine aiguille coudée, qu'on enfonce dans chaque orifice où un poil est inséré. La racine coagulée, le médecin retire celui-ci à la pince à épiler sans avoir besoin de tirer. Il ôte environ cinquante poils par demi-heure. L'épilation électrique n'est pas douloureuse, légèrement désagréable seulement (mais supportable) au-dessus de la lèvre supérieure.
Certaines peaux réagissent mal, et, malgré l'habileté des opérateurs, des petites cicatrices déprimées peuvent subsister. Aussi effectue-t-on souvent une séance d'essai en n'extrayant qu'une dizaine de poils. Si au bout d'un mois le résultat est satisfaisant, on entreprend le travail. Celui-ci, on le comprend, convient pour l'épilation des petites surfaces, dessus de la lèvre ou encore les aisselles.

Le peeling dermatologique.

Le peeling est une véritable technique dermatologique, qui n'a rien de commun avec celui qu'on pratique dans les instituts. Il existe depuis une centaine d'années ; ce n'est donc pas une pratique révolutionnaire, bien qu'il ne soit pas entré dans les moeurs du fait de son coût et de son aspect un peu inquiétant. Il consiste à faire desquamer artificiellement la première couche de cellules de l'épiderme, qui se reformera avec des cellules plus jeunes, lesquelles auront été stimulées au niveau du derme où se trouve la couche basale.
Les produits le plus couramment utilisés sont la resorcine et l'acide rétinoïque. Le phénol ne doit être manipulé que par des mains expertes. L'application se fait en plusieurs fois, par séances courtes. La desquamation commence dès le lendemain de la première application et dure une semaine.
La nouvelle peau apparaît purifiée, débarrassée de ses traces d'acné, de boutons, petites taches, petites cicatrices, ridules. Le peeling a donc un effet très rajeunissant et on comprend bien qu'on le fasse suivre d'un lifting, pour conjuguer les effets de ces deux pratiques de rajeunissement. (Normalement, le peeling ne provoque pas d'accidents, à condition de ne pas s'exposer au soleil pendant trois mois.) Il faut une quinzaine de jours pour que le nouvel épiderme puisse supporter le maquillage.
Les seuls risques auxquels on s'expose sont l'intolérance au produit (il faut faire un essai) ou l'apparition de traces pigmentées, qui devront disparaître.

La dermabrasion.

La dermabrasion est une autre technique de renouvellement forcé de la peau. Le dermatologue peut l'ordonner ou l'exécuter lui-même pour faire disparaître des disgrâces. Il est parfois équipé pour la pratiquer lui-même. C'est parfois l'affaire du chirurgien plasticien.

Pour conclure : le dermatologue est évidemment la personne à consulter en premier lieu pour tous problèmes de peau, y compris les problèmes esthétiques, tels que séborrhée ou déshydratation de l'épiderme. Il est le seul à pouvoir analyser correctement votre peau et à vous prescrire le traitement personnalisé qui convient. Tous ne sont pas équipés pour pratiquer l'épilation électrique, qui fait pourtant partie du traitement d'une maladie de la peau, l'hirsutisme ; tous ne font pas de peelings. Certains sont plus franchement dermatologues qu'esthéticiens, ou le contraire. La médecine esthétique est une branche qui n'est pas encore officiellement reconnue mais qui existe. Comme point de départ, elle a souvent l'étude de la dermatologie.
Par ailleurs, ne négligeons pas les capacités en cosmétologie des dermatologues. Leurs préparations magistrales sont parfois plus efficaces que les produits du commerce, particulièrement quand il s'agit de peaux à tendance allergique.

belle-peau.info © Tous droits réservés