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Rosacée, couperose et érythrose

Notre système sanguin est à l'origine d'affections diverses au niveau de la peau, les unes bénignes, les autres gênantes ou bien franchement graves. Les difficultés viennent souvent avec une fragilité capillaire (les vaisseaux sanguins n'ont pas des parois assez fermes par rapport au débit sanguin), qui peut être acquise au cours de la vie, ou congénitale. Elle amène à la surface de l'épiderme le rouge ou le violet, en filaments, en plaques, en taches, en pustules, en marmoréisation, en ulcération enfin.

On parlait autrefois d'acné rosacée, mais la rosacée n'a rien à voir avec l'acné qui est une affection des comédons et du système " gras " de la peau. Elle est plutôt la manifestation d'un trouble de la circulation sanguine, lié à l'âge (souvent) et au mode de vie. Elle débute en général par une couperose, mais peut apparaître directement en tant que telle. Les joues sont rouges après un bon repas ou une promenade au grand air. Peu à peu, ces rougeurs deviennent permanentes. C'est la couperose.

Que s'est-il passé ?

Les petits vaisseaux visibles sous l'épiderme se sont dilatés, puis contractés. Au bout de quelque temps, ils ne se contractent plus après dilatation. D'autres vaisseaux apparaissent (néo-vaisseaux) qui augmentent l'effet de rougeur. Ils sont bien apparents, d'autant plus que la peau a vieilli, que le collagène du derme s'est raréfié avec l'âge, que la peau a perdu son dynamisme de jeunesse. Alors les petits vaisseaux restent là, à veinurer les joues, le front, le nez, le menton. Ils se ramifient encore un peu plus et le visage devient franchement rouge, ou violacé quand il fait froid. Une certaine irritation s'installe. On se dirige vers l'érythème. Le trouble prend alors le nom d'érythrose.
Les choses peuvent en rester là, mais elles peuvent aussi se compliquer. Et c'est ce qui se passe parfois au moment de la ménopause, quand le système hormonal change de rythme. Sur ces joues mal irriguées, car le sang y stagne, l'inflammation a toutes facilités pour se développer. On voit apparaître des petites pustules qui se disposent de façon symétrique sur les joues et le nez. L'évolution est chronique, souvent désespérante, mais capricieuse, marquée de poussées et de rémissions.
La rosacée perturbe beaucoup les dames d'âge mûr, mais aussi parfois les messieurs. Elle leur fait des teints d'ivrognes et parfois le nez en patate. En effet, l'exagération des phénomènes d'inflammation de la rosacée, jointe à une séborrhée déchaînée, entraîne une hypertrophie cutanée avec déformation du nez en " pomme de terre ". Cette affection s'appelle en dermatologie le rhinophyma.

Confusions possibles

La rosacée peut être provoquée par des applications de cortisone fluorée pendant les mois qui précèdent. Elle envahit le visage tout entier de rougeurs qui donnent une sensation de cuisson. On ne peut calmer le mal que par d'autres corticoïdes puissants, ce qui induit un cercle vicieux proche de la toxicomanie. Il faut donc entreprendre un sevrage. C'est le travail du dermatologue.

La rosacée se soigne à peu près bien !

Un traitement repose sur la tétracycline à faibles doses. II en existe d'autres. Les pustules s'estompent. Ensuite, il faut un traitement d'entretien et éviter l'alcool, le soleil, les repas épicés. La rougeur, quant à elle, résiste. On peut procéder alors à de fines électrocoagulations.
La cortisone est formellement contre-indiquée.

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