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L'érésipèle de la jambe et du visage

En dermatologie, beaucoup de maladies de la peau se manifestent, du moins au début, par une grande plaque rouge.
C'est bien pourquoi il est si facile de se tromper. Seul un spécialiste peut se prononcer, parce qu'il sait regarder et interroger.
Quand une personne a les jambes rouges, comme enflammées, la peau lisse et tendue parce que gonflée, il peut s'agir d'un érésipèle de la jambe.
Cette maladie est due elle aussi à un microbe. On la rencontre assez fréquemment chez les personnes âgées. Le médecin prescrit un traitement antibiotique et une contention élastique de la jambe.
Une complication veineuse (ulcère, phlébite) n'est pas exclue. Il faut donc consulter.
De plus, la gangrène débute bien souvent par une grosse jambe rouge et chaude. Si on voit apparaître le violet, des plaques dures comme du carton, des petits boutons à bulles, l'affaire est franchement grave et relève du chirurgien qui enlèvera les tissus nécrosés.
Cette gangrène streptococcique s'accompagne de fièvre, délire, soif intense et met en péril la vie même du patient.

L'érésipèle peut prendre au visage, qui devient rouge vif avec une peau très chaude, des plaques douloureuses qui s'étendent partout sauf au cuir chevelu. Il y a une fièvre élevée, des frissons et un malaise intense.
On peut penser à un eczéma. Un traitement antibiotique amène rapidement la guérison.
Une plaque rouge peut s'installer dans les plis, entre les doigts, entre les cuisses.
Cette irritation superficielle, l'érythrasma, est due au corynébactérium, qui se localise dans les endroits humides et chauds. On fait disparaître cette rougeur avec un traitement à l'érythromycine et une toilette au savon antibactérien accompagnée de poudrage au talc.
Cette affection se rencontre surtout dans les pays chauds. On peut la confondre avec une mycose.
Pour établir le diagnostic, on se sert d'une lumière de Wood, petite lampe à ultra-violets.

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